samedi 15 mai 2010

19-Flèche de Wallonie (15 05 10)

Ce samedi 15 mai 2010, nous avions rendez-vous à Spa pour la classique la plus dure de la saison, 130 km, 2533 m de dénivelé, 11 côtes pour un total de 41 km d'ascension avec certains passages à plus de 20 % ...

Comme d'habitude, le rendez-vous était fixé à 7h00 sur le parking de la piscine de Fleurus.
Malgré la difficulté de cette sortie, nous étions 10 cyclos pour participer à cette randonnée, Roméo, toujours dans une forme incroyable malgré ses 72 ans, Jean, notre Président, Francis qui retrouve son terrain de prédilection avec les ardennaises, Michel, déjà présent l'année passée, Marc comme d'habitude, Alain et Marco, pour qui c'était une grande première, Eric, qui préfère les côtes courtes et très pentues aux petits cols des hautes fagnes mais qui est toujours présent année après année et aussi Kevin et Eric Barette qui voulaient se tester sur un parcours redoutable.
Après l'inscription, prise intégralement en charge par le club, c'est sous un soleil bien présent mais par une température toujours un peu fraîche que nous avons pris le départ du centre sportif de la Fraineuse à Spa, superbe endroit situé au milieu des bois, tout près du très beau lac de Warfa.
Après la traversée de Spa, on entamait déjà les difficultés avec la première côte de la journée, la Vèquée, une longue ascension pas facile de 5 km, une bonne mise en jambes...
Après cette côte, longue descente très rapide pour rejoindre Stoumont et Targnon avant d'aller chercher la côte suivante. A noter une petite modification au parcours prévu, la côte de Xhierfomont étant fermée pour cause de fête locale, c'est par la côte de Rahier que nous avons rejoint le sommet.
Après 30 km, c'était déjà la troisième côte du parcours, la côte de Haute-Bodeux (l'Ancienne Barrière), une longue côte très régulière mais qui peut faire mal si on adopte un rythme un peu trop rapide.
Après la plongée extrêmement rapide vers Basse-Bodeux, la côte de Bergeval s'est chargée de ramener à la raison les adeptes du grand braquet.
Cette côte nous amena sur les hauteurs de Saint-Jacques, nous étions alors au kilomètre 42 et nous avions déjà 800 m de dénivelé.
Après les deux côtes suivantes, Noirefontaine et Neuville, une longue ligne droite fort venteuse nous emmenait enfin au premier ravitaillement au km 70.
Après cet arrêt, nous avons eu droit à une petite vingtaine de kilomètres plus faciles avant d'entamer la partie la plus dure du parcours.
Au kilomètre 89, c'était la plongée vers Stavelot avec, au bas de la descente, une épingle à cheveux sur la gauche pour entamer directement le mur de Stockeu, 1300 m durant lesquels le pourcentage ne descend jamais sous les 12-13 % avec, en prime, une centaine de mètre à 17 % avec un passage à 21 % après 600 m d'ascension. Après le passage devant la stèle Eddy Merckx, il restait encore 1000 m à gravir mais avec des pourcentages plus accessibles.
Passé le sommet, après une courte descente, nous étions déjà au pied de la côte de Wanne, 2 km de long, un pourcentage moyen de 9,1 %, 1 km durant lequel la pente ne descend pas sous les 10-11 % avec un passage à 16 % après 600 m.
Au sommet, virage à droite pour entamer la descente sur Trois-Ponts et Coo pour aller chercher le terrible Thier de Coo, une côte de 2600 m mais dont les premiers 1300 m sont terribles, 11,5 % de moyenne avec 200 m hallucinants (17 %) peu avant le second ravitaillement situé à mi-côte.
Après cet arrêt, il restait 1300 m d'ascension mais avec des pourcentages plus raisonnables.
La trilogie Stockeu, Wanne et Thier de Coo en à peine 15 km est absolument infernale et nous avons vu plus d'un cyclo à pied dans ces pentes...
Et ce n'était pas fini, juste après le sommet du Thier de Coo, on plongeait dans la descente vers Stavelot et la Haute-Levée, 3600 m d'ascension avec plusieurs centaines de mètres à 11 % dès le début. Par la suite, la pente se radoucit un peu mais à ce moment, c'est un vent de face qui nous attendait, rendant la progression fort pénible.
Dès le sommet, c'était la plongée fort rapide vers Ruy et le pied de la dernière côte, le Rosier, une côte interminable, 4500 m avec un pourcentage moyen de près de 6 %, pas facile, surtout après 120 km d'un tel parcours. Au sommet, à 564 m d'altitude, c'était la longue plongée sinueuse et fort rapide vers le centre de Spa et le site d'arrivée.
Entre Stavelot au km 89 et Spa au km 130, soit pendant 40 km, il y a, en tout et pour tout, 1 km de plat juste avant le pied du Thier de Coo, le reste n'est qu'une gigantesque montagne russe...
En résumé et de l'avis de tous, cette classique est la plus belle mais aussi la plus dure de la saison, et on s'est contenté de la version la plus courte...
Pour plusieurs d'entre nous, c'était déjà la quatrième participation et on est pas prêt de s'arrêter, rendez-vous l'année prochaine.
Un grand bravo à tous et tout particulièrement à Jean et Roméo qui, à respectivement 68 et 72 ans, ont réussi ce défi hors du commun.
Découvrez le diaporama de la sortie en cliquant ici.

0 commentaires: