dimanche 3 avril 2011

27-Tour des Flandres 2011

Après l'Ename Classic et les Côtes et Cotacols du Centre, nous avons pris la direction de Ninove ce samedi 2 avril pour le monument de début de saison, le Tour des Flandres.
Le rendez-vous était fixé à 6h00 à Fleurus pour tenter d'éviter la foule prévue vu la météo estivale.
Nous étions 7 cyclos de Fleurus au départ, Jean, Christian, Michel, Marc, Claudio, Arnaud et Bernard, à peine inscrit au club et déjà partant pour cette classique mythique, plus Vincent, un ami de Michel qui nous attendait sur le site de départ.
Notre départ très matinal n'a pas eu les effets escomptés puisque, bien avant Ninove, nous étions déjà dans les bouchons, et il était à peine 7h00 du matin...
C'était la toute grande foule sur le site de départ, 15.000 préinscrits et 5.000 autres qui se sont inscrits sur place, soit 20.000 cyclos sur le parcours, incroyable...
140 kilomètres et 13 côtes au programme de la journée...
Les premiers kilomètres furent assez faciles, rien de significatif jusqu'au premier ravitaillement de la journée situé à Zwalm au kilomètre 25.
Claudio et Michel en tête du groupe du côté de Zottegem
Deux côtes entre le premier et le second ravitaillement mais rien de bien important...
Les choses sérieuses allaient véritablement commencer à la sortie de Renaix avec l'ascension du Kruisberg, une longue côte en pavés, un avant goût de ce qui nous attendait quelques kilomètres plus loin.
Dès le sommet de cette première difficulté, c'était la plongée vers une des ascensions les plus dures du parcours, le Paterberg, une ligne droite pavée de 360 mètres avec un passage à plus de 20%, une côte où beaucoup de cyclos ont mis pied à terre, provoquant ainsi un bouchon empêchant le passage.
Malgré ces problèmes, plusieurs d'entre nous ont réussi à franchir l'obstacle sur le vélo, une belle performance vu l'affluence.
Difficile de se faufiler dans le Paterberg...
Par contre, dans le Koppenberg quelques kilomètres plus loin, il était absolument impossible de monter en vélo et c'est par une prairie le long du chemin que nos avons vaincu l'obstacle...
La toute grosse affluence dans le Koppenberg
Après une descente fort rapide vers Oudenaarde, direction la Mariaborrestraat, un long tronçon pavé en prélude au Steenbeekdries, une côte de 700 mètres avec des pourcentages raisonnables mais avec des pavés abominables, suivie d'une descente également en pavés, un passage réellement très pénible.
Trois kilomètres plus loin, c'était déjà le Taaienberg, 900 mètres en pavés avec un passage à 16%, la côte préférée de Tom Boonen...
Cinq kilomètres après arrivait déjà l'Eikenberg, 1 km en pavés avec un pourcentage de 10%, soit la bagatelle de 5 côtes redoutables en moins de 20 km, le Paterberg, le Koppenberg, le Steenbeekdries, le Taaienberg et l'Eikenberg, dément...
Petit répit de 15 km avant la côte suivante, répit du moins sur le papier car sur le terrain, s'il n'y avait effectivement pas de côtes, il y avait par contre 4 passages pavés hallucinants, le Holleweg (1,5 km), la Ruiterstraat (1 km), le Kerkgate (1,5 km) et le Lagerij (1km), des tronçons où on slalome entre les bidons et autres objets perdus par de nombreux cyclos, il faut le voir pour le croire.
Arnaud dans un des très nombreux tronçons pavés
Quelques kilomètres plus calmes, le temps de retrouver ses esprits et c'est un virage à gauche pour attaquer le Molenberg, une route très étroite, des pavés d'un autre âge avec un passage à plus de 14% et, tout comme dans le Koppenberg, à moins d'avoir beaucoup de chance, l'obligation de mettre pied à terre tant la foule était dense à cet endroit.
Bernard dans le Molenberg
Juste après cette côte, c'était le fameux tronçon pavé du Haaghoek, 2 kilomètres abominables, c'est l'endroit où Boonen allait attaquer le lendemain pour se faire déposer par Cancellara dans le Leberg, la première côte avec un revêtement normal depuis plus de 50 kilomètres, pas de pavés mais un passage à 14 %...
10 kilomètres plus loin, nous étions dans le Tenbosse, une côte en ligne droite de près d'un kilomètre avec un passage à 11% et pourtant une des plus faciles du parcours, ça situe le niveau...
Le troisième ravitaillement était situé juste après cette bosse, il restait alors 25 km et deux côtes.
Claudio, Bernard, Vincent, Michel, Jean et Christian au troisième ravitaillement
Après une plongée fort rapide vers Grammont, nous étions dans le fameux Muur précédé par une traversée de la ville où le pourcentage est déjà très conséquent, bien que personne n'en parle jamais...
Le Muur avec une haie de spectateurs pour applaudir de simples cyclos, très impressionnant.
On arrive ensuite très rapidement dans la dernière ascension de la journée, le fameux Bosberg, une côte que Philippe Gilbert a grimpé sur le grand plateau, tous ceux qui ont souffert dans ces fameux pavés apprécieront la performance...
Il restait alors 10 km pour rejoindre Meerbeke avec le passage sous le portique d'arrivée, avec tribunes, caméras et écran géant, un grand moment pour tous les amoureux du vélo.
Au final, 150 km (142 du parcours plus les trajets jusqu'à nos véhicules), 13 côtes mythiques, un dénivelé de près de 1700 mètres, une ambiance indescriptible, des parcours largement sécurisés, des ravitaillements copieux mais quelques embouteillages dans les côtes les plus difficiles mais comment faire autrement avec 20.000 participants ?
Cerise sur le gâteau, un temps estival, plus de 22°c au meilleur de la journée avec en prime des coups de soleil pour quelques cyclos, incroyable pour un 2 avril...
Découvrez toutes les photos de la journée sur http://www.casimages.com/show/fleurus/189703/
Prochaine sortie extérieure, le Rallye de la Trappiste à Clermont (Beaumont) ce samedi 9 avril, nous y reviendrons très prochainement.

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